Laissez Chirac tranquille !

Publié le par le Mouvement Gaulliste

Une fois de plus ce pays est le lieu d'un acte indigne : les poursuites pénales engagées contre Jacques Chirac pour des faits qui ne peuvent pas tomber sous le coup de la loi, dans un acharnement contraire à l'idéal de Fraternité inscrit au fronton de la République, et par une manoeuvre qui dénote la non-indépendance de la Justice.

La Justice doit pourchasser les criminels, et elle ne le fait pas. C'est les habitants honnêtes qui sont poursuivis par ce régime infâme au pouvoir depuis tant d'années et dont Jacques Chirac tristement a été l'un des plus fidèles soutiens, lui qui n'a jamais été gaulliste.

Si Jacques Chirac a déshonoré sa charge, c'est en organisant sciemment la perte de l'indépendance de la France, la perte de l'autorité présidentielle, celle de l'état, la perte des valeurs contenues dans la V° République.


Si Jacques Chirac doit se voir reprocher quoi que ce soit, ce n'est pas dans les histoires pour amuser le peuple ni donner aliment à sa bêtise, comme la "Droite" s'y emploie par compétition avec la Gauche. Ce n'est pas dans des histoires de Café du Commerce, ce n'est pas dans le scandale anecdotique, malheureusement devenu, au pays où les emplois ferment, la principale industrie de cette république socialo-merdeuse.

Le scandale chiraquien ne se trouve pas dans ces histoires d'emplois fictifs ou de pseudo-détournements de fonds, et même seraient-ils avérés. Il se trouve dans la transformation d'un pays en mauvaise passe, lors de son accession en 1995,  en plaque tournante et moulin-à-vent des idéologies perverses, de la transnationalité, de l'Immigration, du développement de l'insécurité sous toutes ses formes, de la disparition de ce qui restait du tissu industriel français, de la suppression du Service National, facteur de lien social, de l'irruption du communautarisme,  de la transgression de toutes les lois, de l'abaissement de toutes les fonctions de l'état jusqu'à l'étage des voyous de basse ruelle.

C'est la collaboration avec la Chine, pays communiste, c'est la mise en ridicule international de la France et sa disparition comme grande puissance, c'est la moquerie faite à ceux qui espéraient dans les fameuses promesses, qui engageaient tout le monde sauf lui; c'est l'installation du chômage, déjà fléau de longue durée,  dans l'organisation institutionnelle , sans doute pour satisfaire Giscard son vieil ennemi.  C'est la saleté à tous les échelons, la fausseté de parole devenue le pain quotidien  dans la sphère publique comme dans l'insolence des medias. La collaboration avec les états terroristes, l'échec de la diplomatie française si l'on excepte le refus d'intervenir en Irak. C'est le mensonge européen, l'ingérence de Bruxelles, la loi du fort fort, la loi du plus bête. La loi du dernier qui a parlé, la disparition dans ce pays de sa culture et de tout ce qui l'accompagnait.

J'en arrête là car il y faudrait trois jours et trois nuits pour en dresser la liste.

Les fléaux politiques apportés par Chirac sont sans limite et sans doute sans réparation possible. Est-ce pour l'en absoudre qu'on les cache derrière des histoires à exciter le peuple ?


Le juge qui a prononcé cette mise en examen doit être suspendu. La dignité d'un peuple, celle d'un état, ne se trouvent pas dans la possibilité de poursuivre un chef d'état, que ce soit en cours d'exercice ou ensuite. Qu'on commence par ne pas l'élire.
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article