Page Auvergne : Législatives, le bilan

Publié le par le Mouvement Gaulliste

Le Mouvement Gaulliste se réjouit des résultats des élections législatives qui ont reconduit Louis Giscard d'Estaing à la tête de la 3° circonscription du Puy-de-Dôme.

Il se déclare pleinement satisfait des résultats de la première circonscription, qui reconduit odile Saugues (PS) avec un très imposant écart devant Anne Courtillé (UMP).

Il espère que ce nouvel échec de la candidate UMP, qui consacre une absence d'esprit constructif et de volonté d'efficacité et de changement de la part des caciques de la Droite Clermontoise depuis quarante ans, saisira les électeurs désireux d'un changement dans le bassin clermontois, et que ceux-ci prendront enfin la mesure de la réalité qui paralyse depuis si longtemps, à Droite, une volonté de changement par ailleurs sensible en dehors des états-majors, et l'impérative nécessité de renouveler l'horizon politique, dont les représentants, n'ont cessé de tromper leur électorat en refusant de s'engager dans une réelle critique de la majorité Godard.

Associés à tous les désastres électoraux de la Droite en Auvergne, l'équipe qui verrouille depuis si longtemps le destin d'une moitié de l'électorat, doit désormais se retirer.

Les électeurs ne sauraient compter sur Monsieur Hortefeux, engagé dans une carrière ministérielle prenante, ni sur Anne Courtillé, principale tête de file de la Droite clermontoise, pour le grand renouveau municipal attendu depuis si longtemps.

Ils ne sauraient continuer de confier leurs destinées à ceux qui n'ont jamais eu le départ d'une idée de refondation de l'horizon auvergnat et clermontois, qui ont paralysé les initiatives de renouvellement prises par le Mouvement Gaulliste, n'ont jamais eu un mot plus haut que l'autre pour contester, comme ils auraient dû le faire, ne serait-ce que par respect pour l'électorat, les axes de la politique menée depuis dix ans par la Mairie de Clermont, dont les résultats par ailleurs témoignent d'un engagement pour l'action, de choix quelquefois contestable, mais constituant néanmoins un bilan.  

le bilan de la "Droite", quel est-il ?  A part l'absence de tous les ingrédients de ce qu'on était en droit d'attendre d'une consistance politique ?

Outre l'UDF, sans consistance, la Droite conventionnelle (UMP) à Clermont n'existe pas. Ses principaux chefs de file doivent démissionner : Anne Courtillé, Michel Canque, et les autres. 

La manière dont l'UMP est dirigée dans le Puy-de-Dôme et à Clermont est en soi une garantie d'inefficacité. La critique se poursuivra.

Par ses méthodes indéfendables, la Droite conventionnelle clermontoise, celle de l'UMP, la seule qui pèse par ses réseaux et son influence, préférant conserver ses privilèges, la reconduction des mêmes et le partage des sièges réservés à l'opposition, a rompu le lien moral qui l'associait à son électorat.

S'il n'était pas tenu compte de ces avertissements, le Mouvement Gaulliste tirerait les leçons d'une situation atteignant depuis trop d'années l'au-delà de l'absurde.

Publié dans France Centre

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