Pleine réussite pour l'Opposition Clermontoise

Publié le par L'Opposition Clermontoise Mouvement Gaulliste

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dans la nuit du 12 au 13 Décembre 2006, avait lieu un collage massif dans la capitale auvergnate pour dénoncer l'inaction de la Droite Municipale.

Texte de l'affiche :

"Une Droite qui dort et soutient tous les projets du maire :

        nous demandons :

                      CANQUE, OUDOT, démission !

Pour une démocratie lisible, chaque acteur doit jouer son rôle"

                                                                       Michel  THOMAS

                                                      L'Opposition Clermontoise  

(Les connaisseurs reconnaîtront un vestige des affiches petit format du NON du Mouvement Gaulliste. Il ne s'agit pas des collages originels, qui avaient, précisément à cet endroit du plein Centre-Ville tenu dix mois, mais d'un rappel ultérieur) 

Pour dénoncer, comme depuis longtemps l'immobilisme de la Droite municipale (UDF et surtout UMP) j'ai demandé par voie d'affiches la démission du président du groupe UMP au Conseil municipal de Clermont, Michel Canque, et de Paule Oudot, tête de liste puis présidente de ce groupe en 2001, qui ne s'appellait pas encore "UMP".

La candidature de Paule Oudot, imposée par Giscard et mal comprise de la Droite comme des électeurs, avait suscité une vive polémique, entraînant même la formation d'un troisième liste à Droite, nouveau coup fatal lui permettant comme à l'habitude d'éviter de gagner en s'arrangeant pour perdre.

Absente pendant cinq ans du Conseil municipal, ayant refusé de démissionner, Michel Canque l'avait alors remplacée à la tête du groupe dit "UMP". Cette situation, qui défie l'entendement, ne semble avoir nulle part son pareil. C'est l'une des anomalies parmi d'autres du milieu politique clermontois.

Vues aux endroits stratégiques du Centre-Ville, ces affiches ont tenu longtemps, suscitant une réaction mitigée de la part de la Droite UMP. D'un côté, on était enchanté que je dénonce cette situation, mais gêné que Michel Canque figure dans la critique. Il est vrai que ce n'est pas au même titre : lui et ses collègues des Droites municipales ont toujours refusé toute critique de fond de la politique municipale et ont, pour certains d'entre eux, sabordé les initiatives que je souhaitais prendre avec leur concours.

 

Le but de cette nouvelle campagne d'affiches était déjà atteint : montrer qu'après quelque temps d'absence, la dynamique constructive et critique de L'Opposition Clermontoise existait toujours, et ne cesserait pas d'apporter son concours au débat, comme à le susciter lorsqu'on ne songe pas à l'ouvrir.

Tandis que depuis deux ou trois séances, Madame Oudot avait fait réapparition, elle était  à nouveau absente du Conseil municipal du 17 Décembre 2006.

Mais ce soir-là, Michel Canque, dont les propos ne suscitent généralement pas de vagues, se lance dans une succession de déclarations qui provoquent l'hilarité de l'assemblée (voir Clermont 2008), dénonçant de façon maladroite "la soviétisation de la ville", et critiquant de façon très approximative la nouvelle place de Jaude, l'une des réalisations névralgiques de l'actuelle Municipalité. Même La Montagne, dont les compte-rendus sont généralement assez brefs, ne manque pas le lendemain de mentionner une partie de ses propos.

L'Opposition Clermontoise serait-elle le deuxième effet Kiss Cool ?

Publié dans France Centre

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