Température
Jouons à pile ou face : été indien : Ségo, ou pas été indien : l'autre. Je me réserve droit à l'erreur. Mais les douceurs possibles de l'Automne qui s'annonce iront bien pour accompagner un discours politique épris de teintes douces ou chatoyantes, qui cherchent à donner l'illusion reposante d'un pays qui, finalement, ne se porterait pas si mal.
Ces illusions de reprise, ces fantasmes de bonne santé économique qui finiraient par être vrais à force d'y croire, ont tout ce qu'il faut pour essayer de détourner le regard de ce qui ruine inévitablement, fatalement le pays. Une immigration non démentie, dont la continuation est même promise et encouragée, quand les allusions qu'on peut porter sur cette question ne sont pas accompagnées tout bonnement d'une crise d'hystérie de la part des Gauches ou tout au moins d'une partie. Un état rendu inexistant, une offense faite chaque jour un peu plus au pays, et dont la suppression des routes nationales n'est qu'un minuscule exemple dans la longue liste des trafics et retournements de veste de ceux qui détournent le pouvoir à fin de trahison.
Et pour couronner cela, le communautarisme virulent, toujours plus, qui finira par exclure les citoyens, les Français, pour s'octroyer le pouvoir si l'autre est élu. L'autre, c'est N. Sarkozy. Et ex aequo, la pauvreté qui n'en finit pas, et il suffit de dénombrer le nombre de foyers surendettés, toujours grandissant, jusque dans les classes moyennes, et même, et c'est la nouveauté de ces dernières années, chez les fonctionnaires. Et il suffit de relever la grogne au sujet des charges individuelles diverses et notamment du coût des loyers et de l'électricité, pour comprendre que les fantasmes de bonne santé économique ne sont là que pour amuser ceux qui veulent bien y croire.
Alors, s'il y a des Sarkosystes en ligne, je voudrais leur demander ce qu'ils feront, lorsque leur bon apôtre ou leur petit cheval - dont le passage à l'Economie fut aussi vide que le reste - aura essuyé l'échec du second si ce n'est du premier tour 2007 ?
Celui qui déclarait, il y a deux ou trois ans : "j'ai cinquante ans, et je ne suis pas ringard"... Pour ne pas l'être, déjà, il aurait fallu commencer par ne pas le dire... Que fera-t-il, et en quel état parviendra-t-il à l'horizon des 2012, lorsqu'il en aura soixante et aura rajouté une décennie au vide des trois décennies politiques qu'il a déjà vécues ?
Si quelqu'un a la réponse, qu'il ne se prive pas de la donner. Dans les articles prochains, c'est la question Gaulliste qui sera abordée.