Papillonnage

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Tout cela est piteux. Cet affichage d'interventions décalées, d'activisme et pourparlers semi-officieux auxquels on convie les amis, tout cela a un air de radicalisme confit et semble à la fois tenir de l'affairisme politique de la IV° et du train des scandales de la III° déclinante. L'entremise du Premier ministre, tentant de se poser en sauveur des catastrophes que les modèles économique et politique auxquels il adhère a inexorablement conclues, tout cela n'est qu'une nouvelle mise en scène, peu glorieuse,  pour gagner du temps et pour poser, même s'il ne fait aucun doute que Dominique de Villepin, se transformant en VRP de la récession organisée, ne manquera pas de s'attirer la sympathie des naïfs.

Est-ce ce que l'on attend d'un homme d'état ? Les emplois diminuent comme une peau de chagrin, on vient encore de prendre des mesures basées sur le favoritisme pour accueillir de petites entreprises brésiliennes en France, installées en kit pour trois mille euros par mois et sans démarches, le Gouvernement prévoit encore d'attirer en France les "cerveaux" étrangers, et il n'est pas de semaine où l'on n'annonce de nouveau plan social. Mais cela n'empêche pas le pouvoir de toujours infiltrer un peu plus sa tyrannie, que ce soit par les mesures concernant les huîtres, ou cette nouvelle carte biométrique (électronique), dont la caractéristique est de faire adopter à son propriétaire une attitude neutre et de satisfaire, une fois de plus, aux normes internationales.

Il n'est pas besoin d'être devin pour affirmer que tout cela va inéluctablement mal finir.

Publié dans Actualité Française

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G
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