Jacques, le Darfour !
Si le Président souhaite, comme il le semble, donner à la fin de son permier quinquennat une densité inaccoutumée depuis sa première élection, c'est bien au drame du Darfour qu'il doit s'attaquer.
Et ne pas cette fois-ci, abandonner la capacité et le rôle d'initiative de la France entre les mains de l'ONU.
Espérons que, si la présence indépendante de la France dans le monde, sa liberté d'intervention et d'exercice d'une diplomatie libre et souveraine, ne sont pas pour Jacques Chirac un idéal suffisamment épique, qu'au moins le drame humanitaire, plus en phase avec le jeu des modes et des courants porteurs, soit pour lui le déclencheur d'une intervention fondée, produite sur place et non devant un auditoire de camarades chefs d'état devisant dans leur club en attendant l'ONU.