Loi sur le Génocide Arménien : mensonge et confusion
Cette loi qui vient d'être votée est un nouveau mensonge. Elle est surtout un nouveau coup porté au droit d'expression dans cette France néo-fasciste.
Autant, j'appréciais la première partie de la phrase de Jacques Chirac, l'autre jour : "un pays se grandit...", autant, la seconde traduit la volonté implacable de la coalition barbare, mise en place par tant de Français, de détruire la paix et la civilisation par tous les moyens.
Cette loi est une loi scélérate. Venant de surcroît du Parti Socialiste, il n'aurait dû en être que plus évident qu'elle recélait manoeuvre pour accréditer un peu plus la position folle des Turquistes, qui cherchent à faire entrer ce pays non européen dans l'Europe, au détriment des intérêts de celle-ci. Il n'en est donc que plus déplorable, en même temps que plus révélateur, que des députés qui prétendent s'inscrire dans une certaine tradition, voire même dans une nette réserve vis-à-vis du démenbrement du pays, aient voté pour cette loi, comme c'est le cas de Nicolas Dupont-Aignan.
L'Histoire ne se décrète pas après coup, et son débat n'a pas sa place à la Chambre. Mais ces "lois mémorielles" font continuation de la mise au silence de la vérité dont toujours un peu plus chaque jour, sont victimes le pays et sa population.
Le Génocide Arménien est une réalité historique qui ne peut être remise en cause, sinon par les bourreaux eux-mêmes. Et leurs complices.
La question à résoudre est ailleurs : elle est dans le refus définitif à apposer aux insolences de la Turquie. A apposer également à ceux qui, complotant de l'intérieur pour le parti de l'étranger, commettent acte criminel contre le pays, également, contre le principe démocratique - que certains députés osent d'ailleurs remettre en cause actuellement par écrit - en ignorant le verdict des urnes de 2005 ayant imposé le NON à près de 57 % dont une moitié au moins provenait de sensibilités électorales défavorables à l'entrée de la Turquie.
Les électeurs devront en tenir compte l'an prochain, pour transcrire par le vote, contre les nouveaux dictateurs, une réaction sans précédent.
Que celle-ci parvienne à son but. Sinon, on avisera.