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Ce qui a tout lieu de nous réjouir est la dernière victoire d'Olivier de Kersauzon ! Dans le concert d'absurdités du moment, tandis que l'état s'est volatisé, que chaque semaine, une entreprise annonce licenciements ou autres catastrophes, il est agréable de constater que quelque chose tient debout, ne serait-ce qu'une triple coque au vent de l'océan.
Signalons les débuts prometteurs de Laure Manaudou dans la mode, non la moindre, puisque elle arbore Lancel, comme nous avons pu le constater très récemment. l'effet est réussi ! Le nouveau record qu'elle vient de pulvériser confirme une grande année pour l'une des sportives les plus lumineuses de l'époque.
Quant à cette émission "Je suis une célébrité, sortez-moi de là", après avoir lu (sur VSD) un reportage sur son contenu, l'opinion favorable que j'avais, de la participation de Charles-Philippe d'Orléans, pendant deux semaines dans la jungle brésilienne, s'est envolée. Certaines de ces épreuves sont idiotes. Elles n'engagent pas le dépassement de soi, mais ne profitent qu'aux excès d'attitude. Le courage ne consiste pas à accepter n'importe quoi, ni à renchérir "pour suivre le mouvement". Ce n'est pas l'entraînement vers l'exploit, mais celui de la bêtise. Je pense à certains commentaires vus sur les blogs au moment de la grève de la faim du Député Lassalle, disant à peu près ceci : qu'il n'y a que des fous pour relever n'importe quel défi.
Emmanuel de Brantes a tiré de son expérience des plateaux et surtout de son passage à "La Ferme" un roman satirique qui pointe juste l'inhumanité de la mécanique et des ressorts des émissions de Télé-Réalité. (Voir Livres, Rubrique Nouvelles sur ce blog)
L’Ours est un honnête homme, et on ferait bien de le réintroduire dans la vie politique. De même, ne vaudrait-il pas mieux réintroduire une espèce non dangereuse de Berger, capable de s’acclimater à tout, sans haine, surtout à ce qui vient d’ailleurs ? Vivre ensemble, entre l’Ours qui venait du froid et d’un pays dans lequel ce qui est à moi est à toi, il n’y a pas si longtemps en tous cas, et une variété de Berger suffisamment tamponnée, selon le cas, pour avaler, ou faire avaler n’importe quoi, telle n’est pas la moindre gageure, au point de suspendre le regroupement familial initialement prévu, suspendu, puis autorisé à nouveau en haut lieu malgré les appels au calme.
D’ailleurs, qui sortirait vainqueur de ce jeu de Vie-Réalité ? Pourquoi ne pas organiser plutôt quelque chose de sérieux, de contrôlé, une émission de Télé-Réalité par exemple ? Mais en Pyrénées, surtout après les exploits de quelqu’un, la Télé-Réalité est dans les choux : ici, chacun est chèvre, avant de commencer.
Etait-il digne de vouloir tuer l’Ours ? Etait-il contractuel de sucer des chèvres après leur avoir fait violence ? Certes, le profil typiquement France d’En-bas, et populiste de surcroît, du Berger pyrénéen, cet électeur médiocre, et rebelle encore, qui n’admet pas que l’Ours mange quand le député jeûne, ne serait-il pas tentant de le rééduquer dans un camp de la Télé-Réalité , par exemple ?
On en conviendra sans se voiler la face, tant qu’à réintroduire l’électeur Pyrénéen, ne le préfèrera-t-on pas mieux dans son milieu naturel, que faire appel à l’électorat étranger ? De quoi tenter la chèvre obscure…